Retour à la mine ! Les chercheurs d'uranium ont repris leurs activités de prospection, après les avoir abandonnées durant les vingt ans d'«hiver nucléaire» qui ont suivi l'accident de Three Mile Island (1979), aux États-Unis, et la catastrophe de Tchernobyl (1986), en URSS.

Ils courent de nouveau le monde, de l'Australie à la Namibie, du Kazakhstan à la Mongolie et au Canada, en quête du précieux minerai. Avec une obsession en tête : pour relancer la construction de centrales nucléaires, il faut assurer leur approvisionnement en combustible.

L'uranium extrait des mines ne représente qu'une grosse moitié de la fourniture des centrales, 45 % de celle-ci provenant de la reconversion des stocks militaires russes et américains et des réserves accumulées par les grandes compagnies d'électricité. Des quantités considérables qui sont en voie d'épuisement.

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