Maintenant que la course à la présidence est finie, c'est un peu comme si on avait assisté au dernier épisode des Soprano ou de Desperate Housewives. De nombreux Américains vont se sentir en manque.

À 53 ans, Anne Summers s'est découvert une nouvelle passion : elle est accro à l'élection. Son mal a commencé avec les actualités télévisées de fin de soirée, puis s'est traduit par d'incessantes incursions sur Internet. Et il a culminé en faisant du porte-à-porte pour le sénateur Barack Obama près de chez elle, dans le comté de Fairfax, en Virginie.

«Le terme d'addiction n'est pas trop fort», reconnaît-elle. Elle a beau être une «soccer mom» «femme qui accompagne ses enfants au foot», avoir un mari et travailler comme cardiologue, elle va aujourd'hui connaître cette sensation de vide familière aux toxicomanes en période de sevrage. Car l'élection est terminée. «Pour remplir le vide, j'ai acheté quelques livres de sciences politiques», confie-t-elle. «Et j'ai des tas de revues médicales en retard.»

 

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