La femme du journaliste canadien emprisonné en Égypte affirme que l'ambassade canadienne au Caire a formulé une demande pour que son mari soit renvoyé au Canada.

Un tribunal égyptien a condamné Mohamed Fahmy à trois ans de prison samedi - un verdict qui a choqué sa famille et incité plusieurs observateurs internationaux à demander sa libération.

Il s'agit de la seconde fois que M. Fahmy se retrouve derrière les barreaux pour la même affaire. Il avait été arrêté en décembre 2013 avec deux collègues alors qu'il travaillait pour le diffuseur par satellite Al Jazeera English et avait été accusé d'actes terroristes, ce qui a été dénoncé par la communauté internationale.

Il a passé plus d'un an en prison avant qu'un appel de sa condamnation mène à sa libération sous caution dans l'attente d'un nouveau procès. Celui-ci s'est conclu par le verdict de samedi.

Sa femme Marwa Omara a déclaré que l'ambassade canadienne a aussi demandé qu'un pardon présidentiel lui soit accordé.

Elle dit que sa famille a désespérément besoin qu'Ottawa continue à faire pression pour la libération de son mari, surtout parce qu'il est innocent.

«J'espère seulement que le gouvernement canadien sorte Mohamed de là», a-t-elle déclaré. «Nous sommes totalement épuisés de toute cette expérience et c'est très dur pour nous de passer à travers cela à nouveau».