Les États-Unis ont condamné lundi la vague de violences xénophobes qui sévit en Afrique du Sud et ont appelé les dirigeants du pays à s'élever contre ces incidents meurtriers.

Ces violences ont visé des étrangers venus d'autres pays d'Afrique, faisant au moins sept morts et des milliers de déplacés ces quinze derniers jours, à Durban d'abord, puis à Johannesburg.

«Tout comme le gouvernement sud-africain et les responsables de la société civile nous condamnons fermement les violences contre les étrangers qui se déroulent actuellement», a déclaré une porte-parole du département d'État, Marie Harf.

Celle-ci a précisé que Washington était «très préoccupé» par les pertes de vies et de l'impact des violences sur les différentes communautés.

«Nous avons demandé à tous les dirigeants sud-africains de montrer clairement à quel point ils condamnent ce type de violences», a ajouté Mme Harf.

Accusé d'être à l'origine de ces violences, le roi des Zoulous Goodwill Zwelithini a rejeté lundi toute responsabilité dans ces incidents meurtriers, et appelé à son tour au calme.

Il a, selon les médias locaux, appelé fin mars les étrangers à «faire leurs bagages et quitter» le pays.

L'appel au calme du grand chef zoulou suit une multitude de messages du même genre lancés par des hommes politiques, des personnalités et des médias.