Neuf mineurs étaient toujours portés disparus mercredi après un incendie survenu la veille au fond une mine d'or du groupe sud-africain Harmony, aux environs de Johannesburg, a indiqué le groupe.

«Les équipes de secours essaient toujours de localiser les personnes qui sont manquantes. Il y a encore neuf personnes qui sont portées disparues», a indiqué à l'AFP la porte-parole Charmane Russell.

Elle a précisé que huit autres mineurs qui avaient pu gagner un refuge ont été ramenées saines et sauves à la surface.

La fumée et des éboulements rendent difficile l'accès des secours aux galeries de la mine de Doornkoop, située à 30 km au sud-ouest du centre de Johannesburg, a-t-elle noté.

L'incendie s'est déclaré mardi vers 18 h (11 h à Montréal) à 1733 m de profondeur, selon la compagnie. Il n'avait pas été éteint mercredi à la mi-journée.

Il a été provoqué par une secousse tellurique de magnitude 2,4, selon le syndicat national des mineurs (NUM), qui explique que des chutes de pierres ont endommagé des tuyaux de ventilation, des conduites d'eau et des câbles électriques. Un court-circuit a provoqué l'incendie, a-t-il dit dans un communiqué.

Le NUM a appelé à une enquête rapide pour déterminer les causes de la secousse tellurique, qui pourrait avoir été provoquée par des opérations à la mine ou être d'origine naturelle. Les petits tremblements de terre sont fréquents dans la région de Johannesburg, qui ne sont généralement pas ressentis à la surface, mais peuvent faire d'importants dégâts dans les mines, qui sont très profondes.

Mme Russell a confirmé la secousse sismique, mais il est selon elle «trop tôt pour spéculer sur la cause de l'incendie».