Un porte-parole des rebelles au Soudan du Sud a affirmé, dimanche, que les troupes du gouvernement avaient attaqué leurs positions dans une tentative délibérée pour faire capoter les pourparlers de paix.

Selon le brigadier Lul Ruai Koang, les soldats sud-soudanais ont enfreint à plusieurs reprises l'accord de cessez-le-feu signé la semaine dernière.

Le représentant de l'armée, le colonel Philip Aguer, a pour sa part déclaré ne pas savoir si de nouveaux affrontements avaient eu lieu.

Rapportant les renseignements fournis par des chefs rebelles, M. Koang a raconté à l'Associated Press que les forces gouvernementales s'étaient alliées à des milices pour attaquer la ville de Leer et des villages voisins dans l'État d'Unité samedi, tuant un nombre indéterminé de personnes. Il a ajouté qu'elles avaient aussi lancé un assaut contre les insurgés dans l'État du Haut-Nil.

Il n'a pas été possible de confirmer les allégations du brigadier, qui a accordé l'interview depuis Nairobi, la capitale du Kenya.

L'organisme Médecins sans frontières avait rapporté, vendredi, avoir été obligé de fuir la ville de Leer en compagnie de 240 patients et employés.