Deux filles de Nelson Mandela ont abandonné la bataille judiciaire qui les opposait pour le contrôle de deux fonds d'investissement à des amis mandatés par l'ancien président sud-africain, ont annoncé jeudi des avocats de ces derniers.

«La procédure introduite par Makaziwe Phumla Mandela et Zenani Nosizwe Dlamini pour que George Bizos, Tokyo Sexwale, Bally Chuene et le juge Sangoni se voient effectivement privés de leurs fonctions d'administrateur de deux sociétés détenues par le Fonds Mandela a été retirée sans condition par les requérantes, qui ont accepté de payer les frais de la procédure», ont indiqué les avocats dans un communiqué.

Aucune explication n'a été fournie à ce retournement de situation.

«Cette procédure irréfléchie et erronée a eu pour effet de causer préjudice à la réputation, non seulement des répondants en tant qu'administrateurs (des fonds), mais aussi du Fonds et de l'image du fondateur, Nelson Mandela lui-même», ajoutent-ils.

Les quatre hommes - parmi lesquels l'ancien avocat et grand ami du héros de la lutte anti-apartheid George Bizos et l'ex-ministre du Logement Tokyo Sexwale - «réitèrent leur engagement à (...) atteindre les buts et objectifs énoncés par M. Mandela», souligne le communiqué.

Makaziwe et Zenani voulaient récupérer le contrôle des deux holdings qui gèrent les redevances issues de la vente de tee-shirts et objets à l'effigie de la main de Nelson Mandela. Elles avaient saisi la justice en avril.

Les deux fonds - Harmonieux Investment Holdings et Magnifique Investment Holdings - ont une valeur estimée à près de 2 millions de dollars au total.