L'attentat suicide contre le siège des Nations unies à Abuja le 26 août a fait 23 morts, dont 11 membres de l'organisation, a annoncé mardi l'ONU en révisant à nouveau légèrement son bilan.

Dimanche, la secrétaire-générale adjointe des Nations unies Asha-Rose Migiro avait annoncé que 21 personnes avaient trouvé la mort dans l'attaque qui a éventré le QG de l'ONU dans la capitale nigériane. Plus tôt, l'un de ses collègues avait fait état de 23 morts.

«Le bilan est de 23 morts: 11 membres de l'ONU -10 Nigérians et une Norvégienne- neuf non-membres de l'ONU et trois personnes non identifiées», indique l'organisation dans un communiqué.

Elle précise que 26 blessés sont encore traités dans des hôpitaux et cliniques d'Abuja. Douze blessés graves ont été évacués vers l'Afrique du Sud.

«Dans certains cas, un travail d'identification se poursuit ainsi que d'investigation sur le site», indique l'ONU, précisant que parmi les personnes n'étant pas membres de l'organisation qui se trouvaient sur place figurent des employés de ménage, des agents de sécurité et des visiteurs.

Un homme affirmant parler au nom de la secte islamiste nigériane Boko Haram a revendiqué l'attentat vendredi, des propos qui n'ont pu être vérifiés de source indépendante et la police a indiqué enquêter sur d'autres pistes également.

Des suspects arrêtés



Les autorités nigérianes ont annoncé mardi avoir procédé à des arrestations dans le cadre de l'enquête sur l'attentat sanglant contre le siège des Nations Unies, le 26 août à Abuja, sans fournir de précisions.

«La police a procédé à des arrestations», a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police fédérale, Yemi Ajayi, ajoutant que le chef de l'État, Goodluck Jonathan, en dirait plus «en temps voulu».

M. Ajayi a refusé de donner des précisions sur l'enquête en cours.