La chef des opérations humanitaires de l'ONU Valérie Amos a plaidé dimanche pour un meilleur accès des travailleurs humanitaires à des pans entiers du Darfour isolés par l'insécurité, lors d'une visite dans cette région de l'ouest du Soudan enlisée dans un conflit civil meurtrier.

«J'accueille favorablement les efforts du gouvernement visant à mettre fin aux kidnappings et son appel à appréhender et traduire en justice leurs auteurs. Mettre fin à l'impunité est la seule façon d'en finir avec cette tendance inquiétante», a déclaré Mme Amos.

Le Darfour est en proie à une vague d'enlèvements de travailleurs humanitaires, d'Occidentaux et de Casques bleus depuis l'émission, en mars 2009, d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais Omar el-Béchir.

Depuis, 30 personnes, dont 26 étrangers, ont été enlevées au Darfour. Elles ont toutes été libérées, sauf un employé civil de la Mission de paix ONU-Union africaine (Minuad) de nationalité hongroise, et trois Lettons membres d'équipages d'un hélicoptère travaillant sous contrat avec le Programme alimentaire mondial (Pam).