Le pape François a appelé mercredi à plus de solidarité et moins de violence dans le monde dans son premier Angelus de l'année devant une foule de fidèles rassemblés Place Saint-Pierre.

«Nous avons tous la responsabilité d'oeuvrer afin que le monde devienne une communauté de frères qui se respectent, s'acceptent dans leur différence  et prennent soin les uns des autres», a-t-il dit à l'occasion de la Journée mondiale de la paix célébrée par l'Église catholique le 1er janvier.

Le premier pape venu d'Amérique latine a aussi appelé à la fin de la violence et de l'injustice qui «ne peut pas nous laisser indifférents ou immobiles».

«Il est temps de s'arrêter sur la route de la violence», a-t-il lancé avec force, s'écartant de son texte préparé. «Qu'est-ce qui se passe dans le coeur de l'humanité? Il faut s'arrêter?», a-t-il martelé, mettant en avant «la force de la douceur, la force non violente de la vérité et de l'amour».

Lors de la messe du Nouvel An célébrée dans la matinée dans la basilique Saint-Pierre, en présence de nombreux membres du corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège, il a aussi évoqué «la faim et la soif de justice et de paix».

Pour lui, 2014 doit apporter «un réel engagement à construire une société plus juste et plus solidaire».

Il a aussi appelé les fidèles à faire preuve de «force, de courage et d'espoir» durant l'année nouvelle.

Fidèle au style familier qui lui vaut une grande popularité, le pape François a terminé sa prière en saluant la foule rassemblée sous un soleil radieux d'un joyeux «bon repas et bonne année!»

Élu en mars 2013 après la démission historique de son prédécesseur Benoît XVI, François a suscité l'espoir de changements dans l'Église catholique secouée par une série de scandales, dont celui des abus pédophiles, et la sécularisation des sociétés occidentales.

Le pape de 77 ans ne cesse d'appeler à «une Église pauvre pour les pauvres», moins «autoréférentielle» (centrée sur le Vatican) et plus collégiale, en donnant plus de poids aux évêques du monde entier.