L'année 2012 aura été marquée d'un triste record. Selon un nouveau rapport rendu public cette semaine par le Haut Commissariat pour les réfugiés, 45,2 millions de personnes étaient déplacées ou réfugiées à la fin de l'année dernière, du jamais vu depuis 1994, année du génocide rwandais et de la guerre en Bosnie.

L'an dernier, ce sont les conflits en Afghanistan, en Somalie, au Soudan, en Irak et en Syrie qui ont obligé 7,6 millions de personnes supplémentaires à chercher asile.

Ces derniers sont venus gonfler les rangs des réfugiés et déplacés des années antérieures qui n'ont pas pu regagner leur foyer.

Ce nouveau record ne se reflète cependant pas dans la réalité canadienne. Selon les statistiques obtenues auprès des autorités du pays, le Canada a reçu son plus petit nombre de demandes d'asile en 20 ans l'an dernier, soit à peine plus de 20 000.

Aussi, moins de réfugiés et de déplacés se trouvant à l'étranger sous la protection du HCR ont été réinstallés au Canada.

Si, habituellement, le pays accepte environ 13 000 réfugiés de cette catégorie, l'an dernier, seulement 10 000 personnes ont été accueillies de la sorte par le Canada.