Le ramadan n'est pas qu'affaire de religion: c'est aussi un important phénomène économique. Les prix de plusieurs denrées alimentaires essentielles à la préparation des repas traditionnels sont appelés à bondir pendant ce mois sacré. Au grand dam des gouvernements  des pays les plus pauvres qui tentent de limiter l'inflation.

Certains pays d'Afrique, comme la Mauritanie, promettent d'imposer des amendes aux commerçants trop gourmands ou, comme le Mali, imposent des prix fixes pour les aliments de grande consommation comme le riz, le sucre, l'huile et le lait. Plus étonnant, rapporte Afrik.com, l'Algérie autorisé l'importation exceptionnelle de viande indienne de certains états musulmans, moins chère que celle provenant d'Amérique du Sud.

Mais les pays d'Afrique ne sont pas les seuls concernés. Le Figaro s'inquiète ainsi d'une possible flambée des prix du sucre et du poivre de manière plus générale en Europe.