La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a souligné que la Colombie restait l'un des principaux alliés des États-Unis dans la région, lors d'un séjour de 24 heures qui à dix jours du second tour de l'élection présidentielle revêtait pour le pays une portée symbolique.

La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a souligné que la Colombie restait l'un des principaux alliés des États-Unis dans la région, lors d'un séjour de 24 heures qui à dix jours du second tour de l'élection présidentielle revêtait pour le pays une portée symbolique.

«Les États-Unis resteront un important partenaire de la Colombie lorsqu'il s'agira de répondre à ses besoins en matière de sécurité», a déclaré Hillary Clinton avant de quitter mercredi soir Bogota où elle a fait étape, accompagnée de son époux, dans le cadre d'une tournée latino-américaine.

Mme Clinton, qui a rencontré les candidats à l'élection du 20 juin, Juan-Manuel Santos et Antanas Mockus, a tenu à rassurer la Colombie sur la pérennité des liens avec les États-Unis, dont elle était l'allié privilégié en Amérique du sud sous l'administration de George W. Bush.

Depuis l'an 2000, la Colombie, un des principaux récipiendaires de l'aide internationale américaine, a reçu six milliards de dollars des États-Unis, dans le cadre d'un plan de lutte contre les guérillas et le narcotrafic, dont le budget annuel est désormais rogné à hauteur de 10% par an.

Mme Clinton, sans engagement chiffré, a promis que l'aide se poursuivrait tout en prenant une orientation plus «sociale» et «économique», évoquant notamment la lutte contre la misère.

Elle a promis de défendre la ratification par le Congrès américain d'un traité de libre-échange avec la Colombie, dont les États-Unis sont déjà le principal partenaire commercial, talonné par l'Espagne.

Elle a enfin rendu un hommage appuyé au président sortant Alvaro Uribe, de plus en plus attaqué pour les violations des droits de l'homme sous ses deux mandats. Vous «laisserez un héritage de grands progrès relevant de l'Histoire», lui a-t-elle dit.

Pendant ce temps, son époux, l'ancien président Bill Clinton, a lancé un fonds de microcrédits pour les petites et moyennes entreprises, doté de 20 millions de dollars, financé par sa fondation et le milliardaire mexicain Carlos Slim, avant de visiter une ville-banlieue pauvre proche de la capitale, Soacha.