Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, opéré à la suite d'une attaque cérébrale, souffre de convulsions, ce qui devrait entraver, selon les autorités chinoises, sa capacité à gouverner, a rapporté vendredi la presse sud-coréenne.

Les autorités sud-coréennes ont confirmé jeudi que Kim Jong-il avait été victime d'une attaque cérébrale puis opéré mais qu'il se rétablissait.

Selon les services de renseignement chinois, cités par le journal sud-coréen Chosun Ilbo, les forces de M. Kim vont décliner et ses activités seront réduites dans la mesure où il doit éviter tout stress.

L'état de santé du «Cher Leader» va entraver, à long terme, sa capacité à gouverner, ajoute le journal, citant les mêmes sources chinoises.

Selon cette fois une source diplomatique à Pékin, également citée par le journal, ce sont les convulsions qui ont empêché Kim Jong-il d'assister mardi à une parade militaire organisée à Pyongyang pour le 60e anniversaire du régime communiste.

Un officiel chinois qui avait rencontré le leader nord-coréen quelques jours avant la parade avait fait état aux autorités chinoises des symptômes affectant M. Kim mais avait indiqué que ses capacités mentales et son expression n'étaient pas affectées, selon cette source diplomatique.

Les services de renseignement sud-coréens avaient également affirmé mercredi devant le Parlement que Kim Jong-il avait été victime d'une attaque cérébrale qui l'empêchait de se déplacer, mais qu'il était conscient, qu'il allait se rétablir et qu'il n'existait pas de vacance du pouvoir dans le pays.

La Chine, plus proche allié du régime nord-coréen, a assuré jeudi ne pas avoir connaissance d'un problème de santé du dirigeant nord-coréen.