Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il a bien été victime d'une attaque cérébrale qui l'empêche de se déplacer, mais va se rétablir, a affirmé mercredi devant le Parlement à Séoul un responsable du renseignement sud-coréen, cité par un député.

Kim, âgé de 66 ans, est conscient et «en état de se rétablir», a déclaré ce député sud-coréen, Won Hye-Young, à l'agence sud-coréenne Yonhap, rapportant les propos d'un responsable des services du renseignement sud-coréen tenus lors d'une séance à huis-clos du Parlement.

Selon ces services, a précisé l'agence, il n'existe pas actuellement de vacance du pouvoir en Corée du nord.

Une source gouvernementale sud-coréenne avait auparavant déclaré à Yonhap que Kim Jong-Il avait subi une intervention chirurgicale après avoir été victime d'une attaque cérébrale.

Cette source, qui n'a pas donné son nom, a souligné que la vie du dirigeant ne semblait pas en danger.

L'absence de Kim Jong-Il mardi à la grande parade du 60e anniversaire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a amplifié les interrogations sur sa santé, des responsables sud-coréens assurant qu'il souffrait de diabète et de problèmes cardio-vasculaires.

Des responsables nord-coréens ont admis que Kim Jong-Il était absent à la cérémonie de mardi, mais démenti qu'il ait des problèmes de santé.

De son côté, l'agence nord-coréenne KCNA a indiqué mercredi que Kim Jong-Il avait envoyé un message de félicitations à son homologue syrien, Bachar al-Assad, à l'occasion de son 43ème anniversaire.

KCNA a également annoncé que Kim Jong-Il avait donné mardi une réception en l'honneur de ses «compatriotes d'outre-mer», sans dire clairement si le dirigeant nord-coréen était présent ou non.