En Amérique du Nord, les tempêtes tropicales sont baptisées selon des règles établies par le Centre national des ouragans (NHC) de Miami (Floride).

La première tempête tropicale de la saison porte un prénom commençant par un A. Les autres tempêtes sont ensuite nommées selon l'ordre alphabétique. Ainsi, après Gustav, il y a Hanna, Ike et Josephine. Les lettres Q, U, X, Y et Z sont exclues, car il n'y avait pas assez de prénoms leur correspondant.

La première tempête tropicale à avoir été baptisée l'a été en Australie, au début du XXe siècle, par un météorologue qui lui a attribué le nom d'un politicien qu'il n'appréciait guère. C'est à partir de 1950 que le Bureau météorologique américain a décidé de donner systématiquement un nom aux cyclones. Mais comme on avait tendance à n'utiliser que des prénoms féminins, des groupes de féministes ont porté plainte, si bien que depuis 1979, on alterne les prénoms féminins et masculins. Les mêmes listes sont réutilisées tous les six ans. Toutefois, on ne reprend pas les prénoms des ouragans qui ont fait de nombreuses victimes. C'est le cas de Katrina, Rita et Mitch.