Les autorités de Pékin ont réaffirmé jeudi que la qualité de l'air de la capitale chinoise s'était améliorée, conformément aux engagements pris pour organiser les jeux Olympiques, même s'il reste encore des efforts à accomplir.

«Les indicateurs de la qualité de l'air réelle de ces derniers jours ont montré une amélioration évidente par rapport à avant», a déclaré, lors d'une conférence de presse, le porte-parole du Bureau de protection de l'environnement de Pékin, Du Shaozhong.

M. Du a estimé que les mesures prises ces dernières années, ainsi que les plus récentes à l'approche des JO, pour réduire le trafic automobile et les émissions de polluants par les usines, «permettront d'assurer la qualité de l'air durant les JO».

Depuis plusieurs semaines, la capitale chinoise vit pourtant presque quotidiennement dans un épais nuage d'humidité et de pollution.

«Même si on dit que la qualité de l'air s'améliore d'année en année, il reste encore 30% de jours où la norme est dépassée, nos efforts doivent aller dans ce sens et c'est un défi important pour avoir une ville agréable à vivre», a poursuivi le porte-parole.

«Quand nous parlons d'assurer une bonne qualité de l'air durant les JO, il s'agit de maintenir 70% (de jours où la norme est respectée), non d'aller au-delà», a-t-il ajouté.

A partir du 20 juillet, Pékin va mettre en place un système de circulation alternée. Les autorités comptent aussi sur la mobilisation du public, appelé à utiliser les transports en commun au nom du slogan: «Circuler moins en voiture, c'est apporter sa contribution aux jeux Olympiques».

Selon les spécialistes, si la capitale chinoise a réalisé de gros efforts, notamment en délocalisant des usines, elle est aussi tributaire des émissions polluantes des régions environnantes. Et elle doit compter sur la pluie et le vent pour vaincre les fines particules en suspension dans l'air.