La Russie peut décider de mettre en place des sanctions à l'encontre d'autres pays, même si elle n'y est pas favorable, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev dans une interview à des chaînes de télévision russes.

«Nous ne sommes pas partisans de sanctions. On n'en prend que dans des cas extrêmes», a-t-il déclaré à la veille d'un sommet de l'Union européenne consacré à la crise géorgienne.

Le recours aux sanctions exige l'adoption de lois spéciales, a-t-il remarqué, avant d'ajouter : «S'il le faut, nous pourrons adopter de telles lois.» Il a toutefois souligné que cette option était «contreproductive».