De «légères traces de contamination sans conséquence sur la santé» ont été constatées vendredi soir sur 15 salariés d'entreprises extérieures intervenus sur le site de la centrale nucléaire française de Saint-Alban, en Isère, a fait savoir lundi Electricité de France (EDF).

Selon EDF, ces 15 personnes «intervenaient sur un chantier de maintenance, dans le cadre de la visite décennale en cours sur l'unité de production N2».

«Ces traces de radioéléments ont été observées à l'occasion des contrôles réglementaires qui sont systématiquement réalisés à la centrale après chaque intervention en zone nucléaire», précise un communiqué du groupe.

«Les intervenants ont été orientés vers le service médical du site afin de procéder à des contrôles complémentaires. Les résultats de ces contrôles montrent des traces de contamination internes toutes inférieures au centième de la limite réglementaire», selon EDF. «Au vu de ces résultats, le service médical n'a prescrit aucun suivi particulier, les personnes ont donc regagné normalement leur domicile à l'issue de leur journée de travail.»

EDF ajoute qu'«une analyse technique approfondie est en cours pour identifier la cause de cette légère contamination» et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et les pouvoirs publics ont été informés.

Le débat sur la sécurité des sites nucléaires a été relancé ces derniers jours par les deux fuites d'uranium enregistrées sur des sites du groupe Areva, celui de FBFC à Romans-sur-Isère (Drôme) et Socatri au Tricastin (Vaucluse).