Le bisou sur la joue s'impose partout en Occident comment moyen de se saluer, au point que même les Britanniques, par nature réservés sur les contacts physiques en public, s'y mettent. Avec un esprit so british, The Guardian inculque à ses lecteurs les règles de base de ce nouveau code de bienséance.

Peu à peu, presque insidieusement, nous autres Britanniques nous sommes transformés ces dernières années en une nation d'embrasseurs effrénés. Enfin, pas tout à fait une nation : par exemple, les clubs ouvriers de Wakefield ont encore une certaine réticence à considérer le baiser dans le vide comme une façon normale de se dire bonjour. Mais dans bien d'autres contextes tout aussi peu appropriés, et un peu partout dans le pays, les Anglais qui préfèrent froideur et distance ne constituent plus qu'un dernier carré qui livre une bataille sans espoir. Nous aimons nous embrasser, nous ne pouvons plus nous en passer !

«Tout le monde s'y met», confirme Carol McLachlan, coach en développement personnel pour comptables. «Directeur de banque et client. Patron et employé. Voisins. Client et comptable. N'importe quel collègue de longue date. Tous se disent bonjour en s'effleurant légèrement aux environs de la joue et des lèvres. Apparemment, la règle veut que l'on puisse s'embrasser après la première rencontre. Et dans le milieu de l'entreprise, en tout cas, ce n'était certainement pas comme ça il y a encore trois ans à peine.»

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