Plus de 60 personnes sont mortes dans l'attentat du 7 juillet contre l'ambassade de l'Inde à Kaboul, a annoncé dimanche l'ambassadeur indien Jyant Prasad au cours d'une cérémonie à la mémoire des victimes.

Pour sa part, le ministre afghan des Affaires étrangères, Rangeen Dadfar Spanta, qui assistait à la cérémonie, a lancé un appel en faveur d'une réponse unifiée «aux attaques terroristes de plus en plus brutales».

Quarante et une personnes, dont deux diplomates indiens, ont été tuées sur le coup à la suite de l'explosion de la voiture piégée le 7 juillet devant la mission diplomatique, mais des blessés sont décédés depuis à l'hôpital, a déclaré M. Prasad.

«Plus de 60 Afghans sont morts, sans compter nos propres pertes, au nombre de cinq», a-t-il ajouté, précisant qu'il s'agissait d'un attaché militaire, d'un conseiller politique, de deux gardes indiens et d'un chauffeur afghan.

Le ministère afghan de l'Intérieur n'a pas confirmé ce nouveau bilan.

Onze policiers et 17 enfants figurent parmi les victimes, a ajouté M. Prasad au cours de la cérémonie, à laquelle participaient des ministres afghans et des diplomates du monde entier.

Cet attentat suicide est le dernier d'une «succession d'attaques de plus en plus brutales», a déclaré M. Dadfar Spanta, qui a appelé toute la région à travailler de concert pour faire face à la violence, faisant allusion au Pakistan.

L'Afghanistan accuse le Pakistan de ne pas suffisamment protéger leur frontière commune, et de financer, d'entraîner et de recruter des terroristes opérant en Afghanistan.

Les talibans ont démenti être impliqués dans l'attentat contre l'ambassade de l'Inde.