Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a estimé mercredi que les États-Unis et l'Iran ne s'étaient pas rapprochés d'une confrontation militaire après de nouveaux tests de missiles par Téhéran.

«Je ne pense pas», a répondu Robert Gates à un journaliste qui lui demandait lors d'une conférence de presse si les tests de missiles, dont l'un avait une portée suffisante pour atteindre Israël, avaient augmenté les risques d'une confrontation entre l'Iran et les États-Unis.

«Il y a beaucoup de gesticulation en cours, mais je pense aussi que tout le monde est conscient des conséquences qu'aurait un conflit quel qu'il soit», a ajouté M. Gates.

Il a souligné que le gouvernement américain continuait à privilégier une approche diplomatique et de sanctions économiques pour que le gouvernement iranien change sa politique, notamment en matière d'enrichissement nucléaire.

Un peu plus tôt, le sous-secrétaire d'État américain pour les Affaires politiques, William Burns, avait dénoncé la politique «provocatrice» de l'Iran. Mais les progrès nucléaires iraniens restent «modestes», avait-il ajouté en appelant à poursuivre une «diplomatie dure» à l'égard de Téhéran.

L'Iran assure que ses activités nucléaires n'ont qu'un but civil, ce dont doutent plusieurs pays occidentaux.