Le président George W. Bush a signé vendredi un décret-loi élargissant les sanctions contre des organisations et des ressortissants du Zimbabwe associés au régime du président Robert Mugabe, que Washington considère comme illégitime.

Le chef de la Maison-Blanche envoie ainsi un message fort au président Mugabe. Les États-Unis n'autoriseront pas les personnes étroitement liées au vieil autocrate à opérer sur les marchés financiers américains.

George W. Bush a souligné que la décision des États-Unis était le résultat direct des violences politiques qui ont marqué la présidentielle au Zimbabwe et du mépris de Mugabe envers les appels de la communauté internationale à arrêter les attaques.

Il a souligné vendredi que si les discussions actuelles entre le gouvernement et l'opposition débouchaient sur la formation d'un nouveau gouvernement, les États-Unis se tiendraient prêts à apporter une aide au développement.

L'Union européenne avait élargi mardi sa liste des personnes visées par des sanctions au Zimbabwe.