Le président américain George W. Bush a téléphoné jeudi au premier ministre indien Manmohan Singh pour discuter d'une accélération de leurs efforts communs pour faire accepter l'accord nucléaire controversé entre les deux pays, a annoncé la Maison-Blanche.

«Les deux dirigeants ont fait part de leur volonté de voir le problème lié à l'accord entre les États-Unis et l'Inde sur le nucléaire civil aller de l'avant le plus rapidement possible», a fait savoir dans un communiqué Gordon Johndroe, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.

George W. Bush a confié à Manmohan Singh «qu'il est impatient de continuer à travailler avec son gouvernement pour renforcer la relation stratégique entre les États-Unis et l'Inde», a poursuivi Gordon Johndroe, ajoutant qu'ils avaient également évoqué les discussions sur l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Ils «ont discuté de l'importance que tous les dirigeants des pays membres de l'OMC contribuent à une avancée qui permettrait au cycle de négociations de Doha de se diriger vers la conclusion d'un accord ambitieux avant la fin de l'année», disait le communiqué.

Les États-Unis et l'Inde n'ont cessé de travailler pour s'assurer du soutien international nécessaire à leur accord controversé de coopération nucléaire signé en 2005.

Des responsables du gouvernement indien ont déclaré à l'AFP que des responsables du ministère des Affaires étrangères avaient quitté New Delhi pour demander le soutien de membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et du Groupe des fournisseurs nucléaires (NSG), qui réunit les 45 pays fournisseurs d'équipements et de technologies nucléaires.

Le département d'État américain a fait savoir que de hauts diplomates américains avaient contacté leurs collègues de l'AIEA à propos des garanties nécessaires et de l'ouverture des principaux réacteurs nucléaires indiens aux inspecteurs de l'ONU.