Les soldats de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN), qui s'étaient mutinés le 28 mai dans les villes de Séguéla et Vavoua (centre-ouest de la Côte d'Ivoire), ont accepté jeudi de cesser leur mouvement et certains à être démobilisés, a-t-on appris auprès des FN.

Une soixantaine de mutins de Séguéla, qui s'étaient retranchés dans un camp à l'extérieur de la ville, ont été transportés dans l'après-midi sous escorte des casques bleus de l'ONU dans la ville de Kani (environ à 50 km au nord), a constaté un correspondant de l'AFP.

En raison des capacités du site de Kani, qui accueille déjà des anciens combattants, les autres mutins de Séguéla seront regroupés en plusieurs «vagues», a expliqué à l'AFP le porte-parole militaire des FN, Seydou Ouattara.

«Tout est rentré dans l'ordre à Vavoua. Ils ont présenté des excuses», a ajouté Seydou Ouattara, précisant que l'état-major allait répondre aux «griefs» des mutins de Vavoua qui réclamaient de meilleures conditions de vie.