Trois cent soixante-quinze responsables européens passés et présents issus de tout l'éventail politique ont demandé lundi la suspension de la procédure visant l'ancien chauffeur présumé de Ben Laden, dont le procès doit commencer le 21 juillet devant un tribunal militaire à Guantanamo.

Ces responsables de Grande-Bretagne, d'Irlande et du Parlement européen représentent les principaux partis politiques et s'ils ne sont pas forcément d'accord sur les questions de politique étrangère, ils estiment que la procédure engagée à l'encontre de Salim Hamdan ne remplit pas les conditions normales de justice et d'équité.

Ce Yéménite conteste la légalité du système de commission militaire depuis 2004. Un juge doit décider s'il suspend la comparution prévue pour le 21 juillet afin de lui permettre de poursuivre son combat.