Ingrid Betancourt et 14 otages des FARC n'auraient pas été libérés au cours d'une action militaire, mais achetés au terme d'une opération de retournement et d'infiltration de leurs gardiens. C'est du moins ce qu'affirme la Radio Suisse Romande.

«Cette libération, arme au poing et façon opération Ninja, ne serait donc qu'une vaste mascarade», affirme la radio.

La RSR dit tenir ces informations d'une «source fiable, éprouvée à maintes reprises au cours de ces vingt dernières années». Le montant de la transaction s'élèverait à quelque vingt millions de dollars.

Les négociations autour de cette libération auraient aussi impliqué les États-Unis, par l'intermédiaire d'agents du FBI.

Toujours selon la RSR, cette libération «permet au président colombien Alvaro Uribe de s'en tenir, du moins officiellement, à sa ligne dure, qui exclut toute négociation avec les rebelles, aussi longtemps que les otages ne sont pas libérés». Il aurait même décider du jour J en fonction de agenda politique.

>> À lire sur le site de la Radio Suisse Romande.