Un responsable de la qualité de l'air de Calgary affirme que la fumée provenant des incendies de forêt dans le nord-ouest des États-Unis a rendu la qualité de l'air de la ville pire qu'à Pékin ou à New Delhi.

Mandeep Dhaliwal, un gestionnaire des programmes de qualité de l'air de Calgary, a dit qu'il n'avait jamais rien vu de cette ampleur dans la ville auparavant.

La fumée des brasiers qui font rage dans l'État de Washington s'est déplacée jusque dans le sud de l'Alberta au début de la semaine.

Dès mercredi matin, les niveaux enregistrés ont dépassé le sommet de l'échelle de 0 à 10 utilisée pour mesurer la qualité de l'air.

Les services de santé de l'Alberta et Environnement Canada continuent d'aviser les résidants au sujet de problèmes de santé potentiels, incluant l'essoufflement et l'irritation des yeux et de la gorge.

La Ville de Calgary a imposé une interdiction de faire des feux pour minimiser le volume global de fumée dans l'air.

L'interdiction touche les foyers extérieurs, les feux de camp et les autres appareils à combustion solide, comme les foyers.

«C'est la première fois dans ma carrière que nous avons lancé une interdiction en raison de la mauvaise qualité de l'air, même si dans les règlements municipaux nous avons le pouvoir de le faire», a déclaré le chef du service des incendies, Ed Kujat.

Quiconque ne respecte pas l'interdiction est passible d'une amende maximale de 10 000 $.

La mauvaise qualité de l'air touche aussi les camps d'été de la ville.

Les enfants qui participent à un camp cycliste doivent limiter le temps passé à l'extérieur. Des responsables ont souligné que les jeunes sont moins sur leurs vélos et passent plus de temps à apprendre comment les réparer.