L'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) s'inquiète de ce qu'elle qualifie d'«héritage empoisonné des gazières».

Son président, André Bélisle, a indiqué que plus de 600 puits de gaz mais aussi de pétrole ont été forés seulement dans la Vallée du Saint-Laurent.

Le hic, selon lui, c'est que plusieurs d'entre eux ont été laissés sans surveillance et qu'ils ne font donc pas l'objet d'inspections régulières même si, dans certains cas, ils laissent échapper du méthane.

Pour prouver ses dires, M. Bélisle a invité la presse à se rendre, samedi, à proximité d'un puits abandonné situé à Sainte-Françoise, dans la région du Centre-du-Québec.

Par voie de communiqué, il a précisé qu'il sera accompagné d'un ingénieur en géologie, Marc Durand, qui doit profiter de l'occasion pour parler de «l'impact sur les changements climatiques de ces fuites de méthane».

Interviewé par La Presse Canadienne à la veille de cette visite, André Bélisle a déclaré que son organisation veut, avec cette initiative, «démontrer qu'il y a des fuites et que ce n'est pas comptabilisé dans les bilans d'émissions de gaz à effet de serre».

Il a ajouté que l'AQLPA souhaite également inciter le gouvernement provincial à ordonner l'inspection des puits abandonnés.