L'Écosse a décidé d'envoyer vendredi un bateau en vue de recueillir des échantillons sur l'environnement dans la zone entourant la plate-forme Total en mer du Nord, évacuée le 25 mars dernier en raison d'une fuite de gaz, a indiqué à l'AFP un porte-parole du gouvernement écossais.

L'agence gouvernementale responsable de la mer Marine Scotland «envoie un navire de recherche pour recueillir des échantillons» en vue d'analyser l'impact environnemental de la fuite de gaz, a précisé le porte-parole.

Le bateau Alba na Mara doit partir vendredi de Fraserburgh sur la côte est de l'Écosse vers la plateforme, située à 240 km à l'est d'Aberdeen.

Le gouvernement écossais a jugé à ce stade «minime» l'impact de la fuite en terme d'environnement, mais surveille de près la situation.

Jeudi, une équipe comprenant trois employés de Total et cinq experts de la société américaine Wild Well Control, spécialiste des interventions d'urgence sur les puits, a passé 4 heures sur la plateforme et «a rassemblé des informations préliminaires qui seront utilisées pour la préparation du déploiement de matériel nécessaire pour mener à bien une mise sous contrôle du puits», selon un communiqué de Total.

«Le but de cette mission de reconnaissance était de mener une enquête préliminaire sur la zone de la fuite, d'établir les zones qui peuvent être accessibles sans problème et de recueillir des informations sur le puits G4», d'où provient la fuite, a précisé le groupe.

Total a proposé deux actions pour arrêter la fuite de gaz: l'injection de boue et le forage de deux puits de secours.

Les mesures prises pour endiguer la fuite de gaz coûtent à Total «environ 1 million de dollars par jour», selon le groupe, qui perd en outre 1,5 million de dollars par jour de revenu net opérationnel.