La conférence des Nations unies sur le climat, qui s'est ouverte lundi à Poznan (ouest), devrait dégager 13.000 tonnes d'équivalent CO2 pendant ses douze jours de travaux, selon les estimations de l'ONU.

Cette estimation initiale se fondait sur la participation de 8.000 délégués de 185 pays mais le nombre d'inscrits avait atteint dimanche soir 10.657, laissant augurer des émissions de dioxyde de carbone (CO2) plus élevées en raison notamment des déplacements en avion, l'un des modes de transport les plus polluants.

Le pays hôte de la conférence, la Pologne, a «proposé de compenser la totalité des émissions à la fin des travaux, une fois faits les calculs définitifs», a souligné le secrétariat de la convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC) dans un communiqué lundi.

Il peut s'agir d'investissements dans des projets «verts» en faveur de la forêt ou dans les énergies propres en faveur des pays en développement.

Rien que l'UNFCCC, basé à Bonn (Allemagne) a dépêché 200 personnes à Poznan, «qui ont voyagé de la façon la plus écologique possible», en train ou en bus, souligne le secrétariat.

Les ONG de défense du climat avaient enregistré 5.500 représentants dimanche soir et plusieurs centaines de journalistes sont également attendus.

La conférence de Poznan doit permettre de lancer la négociation d'un futur accord mondial sur le climat, fin 2009, portant notamment sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour juguler l'envolée du thermomètre mondial d'ici la fin de siècle.