Si une prolifération sévère de cyanobactéries devait survenir, la plupart des usines de traitement des eaux du Québec ne pourraient y faire face.

D'après une analyse que Le Devoir a consulté et qui a été menée pour le Centre Ouranos sur les impacts des changements climatiques, à peine 18 pour cent des usines de traitement d'eau potable du Québec seraient présentement capable de traiter une eau brute contenant jusqu'à 15 grammes par litre d'anatoxine-a, une des deux toxines de la famille des cyanobactéries ou algues bleu-vert susceptibles de contaminer les prises d'eau.

Les chercheurs de l'Ecole polytechnique et de la Chaire industrielle CRSNG se sont aussi penchés sur un scénario plausible d'un réchauffement sensible du climat.

Le problème pourrait être réglé, d'après l'étude, mais au prix d'une mise à niveau dont le coût n'a pas été évalué.