Le premier ministre du Québec, Jean Charest, participe au grand rendez-vous international qui s'ouvre aujourd'hui à Rio de Janeiro, au Brésil.

Il s'agit de la Conférence des Nations unies (ONU) sur le développement durable, qui s'étend jusqu'à vendredi. Jean Charest est sur place depuis le début de la semaine pour participer à différentes activités en marge du sommet.

C'est un sommet anniversaire, puisqu'il y a 20 ans, l'ONU avait organisé un premier grand sommet sur l'environnement et l'économie au même endroit. Jean Charest était à l'époque ministre fédéral de l'Environnement et chef de la délégation canadienne.

M. Charest s'est dit heureux de revenir sur les lieux 20 ans après. Selon lui, il faut reprendre les engagements de la première Conférence de Rio et les poursuivre.

Il a formulé ses propres souhaits pour le sommet qui s'amorce mercredi, des objectifs à atteindre au terme des travaux. Selon lui, il faut qu'une ambition forte s'exprime, avec des projet et des moyens pour décarboniser l'économie et aller vers des énergies renouvelables.

Il a rappelé que le Québec avait la chance de pouvoir compter sur une énergie renouvelable, l'hydro-électricité, mais que ce n'est pas le cas partout dans le monde.

Enfin, il souhaite la reconnaissance du rôle des États fédérés, des gouvernements régionaux, comme le Québec, dans les efforts de réduction des gaz à effet de serre. En effet, on estime que les États fédérés sont responsables dans une proportion de 60 à 80 pour cent des mesures visant à réduire les GES.

Ce souhait s'exprime au moment où les États, comme le Canada et les États-Unis, peinent à atteinde leurs objectifs de réduction des gaz à effet de serre et ne font pas preuve de l'autorité voulue.