Des responsables de la faune du Grand Nord se rencontreront dans l'Arctique québécois, ce mercredi, pour discuter des quotas dans le dernier secteur de chasse d'ours polaire qui n'est pas encore réglementé.

Actuellement, la limite volontaire est de 60 ours par année pour la chasse d'ours polaires de la population du sud de la baie d'Hudson, qui inclut le Québec, l'Ontario et le Nunavut.

Mais des scientifiques affirment que les changements climatiques commencent à nuire à la santé de cette population, et que les premiers quotas officiels dans la région devraient être réduits.

Aucune des diverses communautés autochtones qui chassent ces ours n'affiche de volonté de réduire ces quotas.

Le litige survient alors que la communauté internationale se penche sur la gestion de la chasse aux ours polaires au Canada.

Certains scientifiques et environnementalistes croient que le maintien des quotas actuels nuira à la crédibilité du Canada dans le monde.