Il n'y a pas de divisions régionales en ce qui a trait aux désirs des Canadiens pour l'économie et l'environnement, a déclaré le premier ministre Justin Trudeau à Vancouver.

Alors que doivent débuter, mercredi, des discussions nationales sur les changements climatiques, M. Trudeau a affirmé que les Canadiens voulaient de la croissance et des emplois tout en protégeant l'environnement.

« C'est une chose sur laquelle les Albertains et les Québécois et tout le monde à travers le pays sont unis », a-t-il soutenu, mardi, après le lancement d'un groupe multisectoriel chargé d'identifier des politiques favorisant l'innovation, la création d'emploi et la croissance économique, tout en améliorant la qualité de l'environnement.

Le but des discussions à Vancouver est de déterminer la meilleure façon d'atteindre ces objectifs, alors que les premiers ministres réunis ont des priorités et des opinions différentes.

« Lorsque l'on regarde cette diversité et ces voix différentes, oui, c'est davantage un défi de trouver le point milieu », a-t-il admis. Mais plusieurs perspectives mènent à de meilleures solutions, a-t-il ajouté.

Le premier ministre libéral est en faveur d'un prix sur les émissions de gaz carbonique, mais le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, s'est déjà prononcé contre une taxe nationale. Pour lui, une telle politique achèverait une économie déjà chancelante.

La menace des divergences d'opinion sur le projet d'oléoduc Énergie Est plane déjà sur la rencontre.

Le gouvernement du Québec demande aux tribunaux d'émettre une injonction pour forcer TransCanada à se conformer à la loi québécoise sur la qualité de l'environnement. Quelques semaines plus tôt, une coalition environnementale avait annoncé son intention d'entreprendre des mesures judiciaires dans le même but.

L'Alberta souhaite voir cet oléoduc se concrétiser pour pouvoir acheminer son pétrole aux raffineries de l'est du Canada, d'où il serait envoyé aux marchés internationaux.