Le ministre canadien des Ressources naturelles, Joe Oliver, a affirmé lundi que le secteur privé dispose de suffisamment d'argent pour assurer l'exploitation des sables bitumineux.

Il a fait ces commentaires après qu'Ottawa eut approuvé le rachat de l'albertaine Nexen par la chinoise CNOOC, tout en prévenant que les entreprises publiques étrangères qui voudront acheter de grandes compagnies canadiennes seront dorénavant soumises à un examen plus minutieux.

Après un discours aux membres de l'Association canadienne des producteurs pétroliers, le ministre a fait valoir que les nouvelles règles ne nuiront pas à l'exploitation des sables bitumineux puisqu'il y a selon lui une somme énorme de capital sur le marché international, de même que beaucoup d'argent à l'intérieur du pays.

M. Oliver a ajouté que le secteur des sables bitumineux avait été exploité principalement par le secteur privé et qu'il y avait toujours beaucoup d'argent d'investissement disponible.

Le ministre a indiqué que le gouvernement n'empêchera pas les entreprises étatiques étrangères d'investir dans les sables bitumineux à l'avenir puisqu'elles peuvent prendre une participation minoritaire dans des coentreprises.

Il a également expliqué que le bénéfice net au Canada - qu'a dû faire valoir CNOOC dans son rachat de Nexen - était difficile à définir et qu'il devait y avoir une certaine flexibilité.