Le gouvernement du Québec n'est pas assez exigeant envers les sociétés gazières et s'expose à ce que la ressource enrichisse les spéculateurs au détriment de la collectivité. Ce n'est pas un lobby de gauche qui le dit, mais bien le Conseil du patronat du Québec.

«Il y a une menace pour le bien collectif, dit Yves-Thomas Dorval, président du CPQ. Il ne faut pas que les permis d'exploration fassent l'objet de spéculation. Le gouvernement devrait revoir à la hausse la valeur des travaux exigibles avec les permis. La revente d'un permis d'exploration (entre entreprises) ne devrait être autorisée que si le titulaire a effectué la valeur requise de travaux d'exploration. Et les permis de recherche devraient être mis aux enchères à leur échéance afin que le gouvernement connaisse leur vraie valeur.»

Selon le Conseil du patronat, les investissements de l'industrie dépassent déjà largement les sommes exigées dans les permis, signe que ces critères devraient être ajustés à la hausse.