L'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) tiendra ce mardi soir la première de trois assemblées publiques destinées à exposer à la population ses positions sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste au Québec.

Le président de l'APGQ, André Caillé, sera présent à chacune de ces assemblées publiques, en compagnie d'experts des gaz de schiste. La première aura lieu à Bécancour; deux autres suivront, le 21 septembre à Saint-Édouard-de-Lotbinière et le 28 septembre à Saint-Hyacinthe.

André Caillé promet que toutes les questions du public seront accueillies, même celles des opposants au développement de la filière des gaz de schiste.

Ces rencontres dresseront un portrait de l'ensemble des activités qui se dérouleront sur les sites de forage. Elles serviront aussi à répondre aux nombreuses inquiétudes quant aux impacts environnementaux de l'exploitation des gaz de schiste.

Selon l'APGQ, il est tout à fait possible d'exploiter des gaz de schiste dans le respect de l'environnement et des communautés locales. Elle soutient que des réserves abondantes de ce gaz pourraient assurer l'indépendance énergétique du Québec en matière de gaz naturel.

Les trois assemblées se dérouleront parallèlement aux travaux du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), qui a été mandaté par le gouvernement du Québec pour mener des consultations publiques sur les gaz de schiste.