Les investissements mondiaux dans le secteur des énergies propres ont atteint en 2010 le niveau record de 243 milliards de dollars, la plupart se concentrant dans les vingt économies les plus riches de la planète, a indiqué mercredi une agence onusienne.

Au cours des deux dernières années, plus de 50 fonds nationaux publics ont été créés, souligne le Programme de l'ONU pour le Développement (PNUD) dans un nouveau guide.

Actuellement, il existe dans le monde plus de 6000 fonds de placement, ainsi que d'innombrables fonds publics internationaux et marchés de droits d'émission de carbone, précise le guide.

L'Union européenne, le Japon et les États-Unis fournissent déjà quelque 30 milliards de dollars chaque année afin d'aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique dans le cadre du Fonds vert.

Ce fonds fait suite à la promesse faite à Copenhague par les pays développés de mobiliser 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour aider les pays les plus pauvres.

Cassie Flynn, principal auteur du guide, a indiqué mercredi que les investissements mondiaux dans les énergies propres atteignaient désormais des niveaux «historiques».

«Il n'y a en fait qu'un petit groupe de pays qui ont accès aux fonds aussi facilement que nous pourrions l'espérer et c'est justement de ceux-ci que viennent les fonds nationaux» pour lutter contre le changement climatique, a-t-elle souligné.

«Je pense que nous allons voir de nombreux autres fonds se créer au cours des années à venir. C'est le meilleur moyen d'attirer et de canaliser des ressources», a-t-elle estimé.

Le guide, intitulé Blending Climate Finance through National Climate Funds, peut être consulté ici

.