La chaleur sans précédent est revenue de plus belle en mai aux États-Unis.

Il a fait en moyenne 18,56 degrés Celsius dans les 48 États américains contigus, surpassant la marque de 18,17 degrés Celsius établie en 1934, selon des données fédérales dévoilées mercredi.

Les stations météorologiques du pays ont égalé ou surpassé près de 8600 records quotidiens en mai, indique l'agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA).

Il a ainsi fait 37,8 degrés Celsius à Minneapolis le 28 mai, ce qui ne s'était auparavant jamais produit aussi tôt pendant l'année.

Le mois de mai a paru d'autant plus chaud qu'avril avait été inhabituellement frais à travers le pays. L'État du Wisconsin, par exemple, a connu le mois d'avril le plus frais de son histoire, suivi du deuxième mois de mai le plus chaud.

Des records de chaleur ont aussi été établis en mai au Royaume-Uni, en Allemagne et ailleurs dans le monde, mais les données complètes pour le mois ne sont pas encore disponibles.

Le réchauffement climatique d'origine humaine est partiellement montré du doigt. De plus, le courant-jet qui aspirait de l'air arctique pendant le mois d'avril s'est déplacé en mai. Deux tempêtes, dont la tempête subtropicale Alberto, ont amené une humidité chaude sur l'est du pays, pendant que l'ouest demeurait très sec, ce qui a poussé les températures à la hausse.

Le climatologue David Titley, de l'université Pennsylvania State, a déclaré dans un courriel que «la nature pige ses cartes dans un jeu très différent aujourd'hui, comparativement au 20e siècle».