Le président américain Barack Obama et le premier ministre indien Narendra Modi ont affiché mardi à la Maison-Blanche leur volonté commune d'aboutir à une ratification rapide de l'accord sur le climat conclu en décembre à Paris.

«Nous avons discuté de comment nous pouvions, aussi rapidement que possible, nous assurer que l'accord de Paris entre en vigueur», a déclaré M. Obama en présence de M. Modi dans le Bureau ovale.

Adopté par 195 pays, formellement signé à ce stade par 177 et déjà ratifié par 17, l'accord vise à contenir le réchauffement sous le seuil critique de 2 voire 1,5 °C par rapport au niveau préindustriel, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Au moins 55 pays représentant 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent le ratifier pour qu'il entre en vigueur comme prévu à compter de 2020.

L'Inde et les États-Unis, tous les deux signataires, «partagent l'objectif de permettre son entrée en vigueur (...) dès que possible», selon un communiqué de la Maison-Blanche.

Les États-Unis réaffirment leur engagement à ratifier le texte cette année. L'Inde «a amorcé le processus pour atteindre cet objectif commun», ajoute le texte sans autres précisions sur ce processus.

Deuxième pays le plus peuplé au monde, l'Inde a des besoins énergétiques immenses et les choix qui seront faits dans les prochaines années seront décisifs pour ses futures émissions de gaz à effet de serre.