Les spécialistes du climat estiment que l'accord signé ce week-end à Paris afin de freiner le réchauffement de la planète n'aura probablement pas d'impact sur les Canadiens dans l'immédiat.

Ils croient que ce sont plutôt les décisions prises durant la rencontre prévue entre les provinces, les territoires et le gouvernement fédéral qui risquent de faire une différence pour la population.

Selon les experts, c'est à l'occasion de cette réunion que le prix du carbone et la réglementation de l'industrie, deux aspects qui pourraient se traduire par une hausse à la pompe à essence et sur les factures de chauffage, feront l'objet de discussions.

Certains soutiennent toutefois que, si ces modifications sont implantées de la bonne façon, elles n'auront pas un grand effet sur le pouvoir d'achat des consommateurs canadiens.

Le premier ministre Justin Trudeau a promis de tenir la rencontre avec les gouvernements provinciaux et territoriaux dans les 90 jours suivant la fin de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris.