Le spatial, qui «joue un rôle majeur» pour mesurer les variations climatiques, pourra aussi aider à «contrôler» le respect des engagements qui seront pris dans le cadre de la conférence sur le climat fin 2015, a assuré mercredi Jean-Yves Le Gall, président du CNES, l'agence spatiale française.

Le CNES a réuni lundi soir à son siège la quasi-totalité des agences spatiales mondiales autour du thème «Espace et Climat», en marge du 51e Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace du Bourget, près de Paris.

Cette réunion visait à préparer la réunion des chefs d'agences spatiales, qui aura lieu en septembre à Mexico à l'invitation de l'IAA (International Academy of Astronautics) et sera consacrée au réchauffement climatique.

À l'issue de cette réunion, un texte, actuellement en préparation, devrait être adopté pour formaliser une position commune.

L'idée est de dire que le monde du spatial est prêt «à doter le Giec et les instances internationales d'instruments de mesure et de contrôle» des engagements qui seront pris en matière de réduction des gaz à effet de serre, sources du réchauffement mondial, a expliqué à l'AFP M. Le Gall.

Le Giec, le groupe des experts de l'ONU sur l'évolution du climat, a pour mandat de synthétiser la connaissance scientifique et technique mondiale en rapport avec la question du changement climatique.

La 21e conférence sur le climat, qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre sur le site du Bourget près de Paris, réunira les 196 membres de la Convention des Nations unies sur le climat. La communauté internationale s'est fixé comme objectif d'aboutir au tout premier accord universel pour lutter contre le dérèglement climatique.