Le président américain Barack Obama va promettre samedi en marge du G20 une contribution de trois milliards de dollars au fonds vert de l'ONU pour le climat (FCV), destiné à lutter contre le réchauffement climatique, a déclaré vendredi un haut responsable américain.

«Il est de notre intérêt d'aider les pays vulnérables à s'armer pour affronter le changement climatique», a déclaré ce responsable.

Barack Obama arrivera samedi à Brisbane (est de l'Australie) pour le sommet du G20, le groupe des vingt pays les plus puissants du monde, et prononcera un discours devant l'Université du Queensland.

La communauté internationale s'était engagée lors de la Conférence de Copenhague sur le climat en 2009 à alimenter à hauteur de 100 milliards de dollars par an ce fonds d'ici à 2020.

Plusieurs pays ont fait part ces dernières semaines de leur volonté de l'abonder, alors qu'il était désespérément vide.

La France va ainsi verser 1 milliard de dollars, l'Allemagne également, et selon des informations de presse de vendredi, le Japon pourrait verser 1,5 milliard de dollars.

Plusieurs autres pays ont promis des sommes beaucoup plus faibles allant de 100 millions de dollars pour la Suisse et la Corée du Sud, à 5,5 millions pour la République tchèque. Le Danemark a promis 70 millions et la Norvège 33 millions.

Ces déclarations attendues de M. Obama tombent plutôt mal pour Tony Abbott, le premier ministre australien, hôte du sommet de Brisbane, et qui n'a pas fait de la lutte contre le changement climatique un axe de sa présidence du G20, organisation tournée vers les questions économiques.

Il s'était d'ailleurs montré avare de commentaires jeudi après l'annonce commune des États-Unis et de la Chine, les deux pays les plus pollueurs du monde, d'un accord fixant de nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre.