Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé jeudi que l'instauration d'une taxe carbone pourrait être «utile» pour freiner le réchauffement climatique sans avoir d'effets «négatifs» sur la croissance économique.

«La taxe carbone peut être efficace (...). C'est un des outils qui peut être utile pour contribuer à freiner le changement climatique sans avoir d'impact négatif sur la croissance», a déclaré le porte-parole du Fonds, Gerry Rice, lors d'une conférence de presse.

Réunis à l'ONU mardi, les dirigeants mondiaux se sont engagés à New York à redoubler d'efforts pour lutter contre le réchauffement climatique même si les résultats de ce sommet semblent maigres.

En prélude à ce sommet, 73 pays et plus de 1000 entreprises s'étaient déclarés favorables à un système permettant de faire payer la pollution au CO2 via une taxe carbone ou un système de quotas échangeables.

S'agissant de la taxe carbone, le porte-parole du FMI a toutefois ajouté qu'elle ne serait efficace que si elle était «proprement conçue et mise en oeuvre».

Fin 2013, le gouvernement français envisageait une contribution carbone trois ans après le rejet d'un précédent projet de taxe sur les émissions de C02.

En juillet, l'Australie a aboli une taxe carbone vivement critiquée par les groupes miniers et instaurée il y a deux ans par le gouvernement travailliste.