Les changements climatiques coûteront des dizaines de milliards de dollars aux États-Unis au cours des prochaines années, prévient un rapport présenté mardi par trois hommes d'affaires de premier plan.

Le document vise à inciter les entreprises à tenir compte de l'impact des changements climatiques dans leurs décisions à long terme et à réclamer une réduction des émissions polluantes.

Le rapport est signé par l'ancien maire de New York Michael R. Bloomberg, par l'ancien secrétaire du Trésor Henry M. Paulson et par l'ancien gestionnaire de fonds spéculatifs Thomas F. Steyer.

Le document prédit notamment qu'entre 66 milliards $ US et 106 milliards $ US en propriétés côtières auront été submergés d'ici 2050; que la productivité des travailleurs extérieurs chutera de 3 pour cent en raison d'une multiplication des jours de canicule; et qu'une hausse de la demande en électricité entraînera la construction de nouvelles centrales énergétiques, à un coût de 12 milliards $ US.

Le nord-est des États-Unis devrait être durement touché par la hausse du niveau des mers, et la région pourrait perdre entre 6 milliards $ US et 9 milliards $ US en propriétés chaque année.

Le rapport ne calcule pas les coûts associés aux sécheresses et feux de forêt qui se multiplieront, ou encore à la perte d'écosystèmes irremplaçables. Le document ne calcule pas non plus comment les économies pourraient s'adapter aux changements climatiques et réduire les coûts absorbés.