Une organisation internationale visant à coordonner les recherches mondiales sur les changements climatiques vient de choisir Montréal pour s'y installer.

Future Earth, qui compte notamment l'UNESCO et le Programme des Nations unies pour l'environnement parmi ses commanditaires, établira une partie de ses activités dans la métropole québécoise. L'information n'a toutefois pas encore fait l'objet d'une annonce officielle, et les partenaires impliqués se sont faits avares de commentaires, hier.

C'est le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, qui a vendu la mèche dans un communiqué diffusé lundi.

Montréal International, qui a travaillé à pousser la candidature de Montréal dans ce dossier, a confirmé du bout des lèvres que Montréal avait été désigné «soumissionnaire favori» pour abriter le secrétariat de l'organisation. La ville a proposé une candidature commune avec la France, le Japon, la Suède et les États-Unis. Il n'a pas été possible de savoir combien d'emplois devraient être créés à Montréal, ni si des mesures d'incitation financières ont été offerts pour attirer ce nouveau secrétariat.

«Il s'agit d'une nouvelle fantastique pour le rayonnement de Montréal. Il y a déjà 62 organisations internationales basées à Montréal, contre 14 à Vancouver et 34 à Toronto. Nous sommes la ville internationale du Canada», a dit Stéphanie Allard, vice-présidente, organisations internationales, chez Montréal International.

Future Earth, dont le secrétariat est actuellement à Paris, s'est donné comme mission de favoriser les recherches sur les meilleures façons de réagir aux changements climatiques. Elle dit vouloir mobiliser 1000 chercheurs et tisser des partenariats avec les décideurs de la planète au cours des 10 prochaines années.

Montréal International avait formé une alliance avec les universités montréalaises, le Fonds de recherche du Québec et le consortium de recherche sur le climat Ouranos pour promouvoir la candidature de Montréal.