Une dizaine de marcheurs ont entrepris ce week-end la Grande Traversée d'Anticosti, un périple de 115 kilomètres organisé par Nature Québec.

Le but de ces randonneurs est d'attirer l'attention sur l'île et ses habitants, en espérant qu'Anticosti soit sur toutes les lèvres pour d'autres raisons que l'exploitation des hydrocarbures.

Selon eux, il y a certainement «mieux à faire» sur l'île que de développer des projets pétroliers ou gaziers qui «posent des risques à la biodiversité et à l'environnement».

Pour Nature Québec, aucun forage ne devrait avoir lieu à Anticosti, et le gouvernement devrait mettre un point final à cette quête de pétrole. Par contre, ajoute l'organisme, il doit accompagner la communauté et soutenir des initiatives dans la recherche d'un réel développement socio-économique durable.

Les marcheurs ont été accueillis par le maire d'Anticosti, John Pineault. Ils vont traverser l'île à pied du sud au nord, de l'embouchure de la rivière Jupiter à celle de la rivière Vauréal, une aventure de 10 jours.