Les gouvernements canadien et américain devraient tous deux surveiller de plus près la pollution par le mercure dans les Grands Lacs, qui vient d'aussi loin que l'Asie, indique une agence canado-américaine.

Le mercure est un métal toxique qui émane des centrales électriques alimentées par le charbon et qui s'élève dans l'atmosphère. Il peut être transporté sur de longues distances avant de retomber au sol.

Le mercure s'accumule dans les poissons. C'est une des causes les plus importantes d'avis de non-consommation dans la région des Grands Lacs.

Dans une étude dévoilée jeudi, la Commission mixte internationale (CMI) affirme que les émissions de mercure aux États-Unis et au Canada ont beaucoup diminué au cours des dernières décennies. Cependant, la combustion du charbon ayant augmenté considérablement en Asie, la concentration de mercure dans certains poissons des Grands Lacs continue d'être en hausse.

La commission propose de financer 21 stations de surveillance aux États-Unis et quelques-unes au Canada.