Le chef néo-démocrate Thomas Mulcair accuse le premier ministre Stephen Harper de travailler contre la planète avec des politiques qui, plutôt que d'être environnementales, s'avèrent un démantèlement des protections dont jouissait l'environnement canadien avant l'arrivée au pouvoir des conservateurs.

Invité à l'ouverture du 20e salon environnemental Americana, ce matin à Montréal, Thomas Mulcair n'a pas mâché ses mots à l'endroit du premier ministre canadien et de son gouvernement.

«Ça n'a pas de bon sens d'avoir un gouvernement qui nie l'existence des changements climatiques, qui est le seul pays au monde à s'être retiré du protocole de Kyoto; le seul pays au monde à s'être retiré de l'entente internationale en matière désertification», a renchéri M. Mulcair en point de presse à l'issue de son allocution.

«Stephen Harper nous fait honte à l'échelle internationale», a-t-il conclu devant les journalistes.

Le Salon Americana se tient au palais des congrès de Montréal de mardi à jeudi cette semaine.

Les organisateurs y font état de quelque 10 000 participants provenant de 50 pays et oeuvrant dans tous les secteurs de l'environnement.

Le ministre de l'Économie du Québec, Jacques Daoust, qui était également au nombre des dignitaires invités à l'événement, a annoncé une aide gouvernementale de 9,2 millions $ pour l'établissement d'une chaire de chimie verte à l'Université McGill.